ORIANNA
Ori
Mère de famille, la jeune femme n’avait jamais pensée que sa vie changerait aussi radicalement du jour au lendemain. Son mari, sa jeune fille de dix ans et elle vivaient dans une petite maison entourée par la forêt. Il n’y avait jamais rien eu à craindre, son mari était chasseur et la famille de celui-ci avait toujours vécu ici. Jamais, il n’y avait eu de bêtes dangereuses et pourtant la tragédie arriva.
C’était une belle journée d’été où Orianna préparait une tarte aux pommes avec sa fille. Mais alors qu’elle la mettait cuire, quelqu’un frappa à la porte. Orianna trouva cela étrange car son mari avait tendance à entrer sans frapper mais elle n’eut pas le temps d’arrêter sa fille que celle-ci ouvrit la porte. La malheureuse se retrouva face à une créature humanoïde, d'1 mètre 90, amaigrie, quasi-squelettique, avec de longs bras très fins, avec une tête ressemblant à un aye-Aye et avec des dents longues de 15 centimètres. C’était une vision terrifiante mais l’enfant n’eut pas le temps d’hurler, en voyant le corps sanguinolent de son père toujours entre les dents de ce monstre, qu’elle se fit trancher la tête par l’une des longues griffes de cette chose.
Orianna assista à la scène en étant tétaniser par la peur mais la colère de voir son enfant lui être arracher ainsi la fit se réveiller. Elle ne pouvait pas laisser ce monstre s’en sortir sans une égratignure. La jeune femme saisissait un couteau de cuisine et tenta de menacer cette bête qui semblait sourire. Bien sûr, elle ne put rien faire et se retrouva rapidement au sol. La créature lui grimpa dessus, caressant la lame qu’Orianna pointait vers lui et qu’elle tentait de l’enfoncer ans la peau de la créature. Il semblait s’amuser que le dernier geste qu’elle fasse avant de mourir soit quelque chose de ce genre, il aurait crû qu’elle supplierait pour sa vie. La créature s’amusa à la lacérer, la mordre, appréciant le goût de son sang. Cette torture dura de longues heures, elle se vidait de son sang et ne remarqua même pas quand la créature quitta l’endroit. Orianna allait mourir si elle ne faisait rien, il fallait qu’elle survive, il le fallait pour sa famille…
Cinq ans passèrent, le temps ne guérit pas tout mais il permet de renforcer les rancunes et la détermination. La profession de chasseur de primes n’était pas très reconnue mais quand on entendait parler d’une bête féroce dans les parages, on préférait s’en remettre à eux. Ils chassaient des humains, des bêtes, des créatures sortis de nos vieux livres plein de légendes.
Préparez-vous, vous êtes chassé.