ROSE
Rosie
« Il y a des choses dans la vie qu’on ne peut pas supporter de voir en face de sa tronche chaque matin et pour moi, ces choses sont les membres de ma famille. Vous avez déjà subi un dîner de famille avec tout le monde, l’horreur à l’état pur… Vous allez me dire « tu exagères » ou bien « tu fais ta pleureuse pour avoir la pitié des autres » mais rien à foutre de votre pitié de merde. Déjà, commençons avec mon sale pervers de frangin, il croit vraiment que je n’ai pas vu le trou dans le mur de la salle de bain où il mâte surement toute la famille pour s’astiquer la nouille ? Il prend un malin plaisir à attendre devant la porte quand je sors de la salle de bain après m’avoir bien regardé pendant que je me lavais… Il me dégoute et j’aimerais bien lui arracher les yeux un de ces quatre. Ce n’est pas tout, je crois bien qu’il a volé des sous-vêtements à la voisine sur laquelle il a une sacrée obsession. Ceci n’est qu’un exemple mais chaque membre de ma famille est une personne dangereuse pour la société et il faut les éliminer. Je suis la seule qui voit leur vraie nature et c’est pour cela que j’ai pour mission de détruire ma famille de l’intérieur. Moi, je ne suis aucunement dingue comme eux, je ne mange pas de chair humaine comme l’un de mes oncles, je ne tue pas les animaux du voisinage pour les disséquer comme mon cousin… Et encore, ce ne sont pas les pires… Mes parents sont des tueurs en série, un couple de fous furieux qui nous ont surement conçus entre deux meurtres, aaah j’ai envie de gerber rien que de les imaginer dans mon esprit. J’ai tenté une fois de tuer mon frère en le poussant dans les escaliers mais ils sont tous extrêmement chanceux… Même la tourte à la mort au rat a comme par hasard glissé au sol, le hasard et la chance sont étonnement partout dans cette maison. Je ne peux même pas imaginer inviter une amie sinon elle finira comme Katie dans le hachoir pour le frère de ma mère, le fameux cannibale. La pauvre avait osé frapper mon frère quand celui-ci lui a sauté dessus comme un animal en rut. J’ai défendue mon amie mais malheureusement, ma mère est arrivée et s’est occupée d’elle avant de m’offrir de jolies cicatrices sur mon joli minois. L’excuse sur mes blessures fut « Ma fille a tentée de faire le mur et elle est tombée dans un amas de fils de fer, son si joli visage…c’est ma faute, je suis une mauvaise mère » et les pleurs suivirent. Moi aussi, je lui aurais réglée son compte à cette poufiasse si mon père n’était pas derrière… Il est le boss final, je sais qu’il sait que je veux tous les tuer mais il ne dit rien. Il est un animal de la pire espèce et lui aussi, je veux qu’il meurt. Je ne suis pas mauvaise contrairement à eux, je suis une bonne élève et je tente de rester dans le rang de la société mais les petits harceleurs me foutent la haine et parfois, les tyrans dégringolent des escaliers. Ce ne sont que des accidents et de l’entrainement pour terminer par réussir ma véritable mission : Détruire ma famille. »
Quelqu’un frappa à la porte alors qu’une voix grasse lâchait un « On mange », Rose répondit qu’elle arrivait avant d’écrire une dernière phrase dans son journal intime.
« Cette famille de fous, je la ferais disparaitre pour le bien commun. Je suis votre héroïne, remerciez-moi de tenter de vous protéger d’eux. Je ne suis pas folle contrairement à eux, n’est-ce pas ? »
La jeune fille ferma le loquet de son journal et le cacha sous le faux sol de son tiroir, il ne faudrait pas que des mauvaises personnes tombent dessus.